EXPOSÉ de Claire PACHECO à l'AG le 31 mars prochain à l'Institut d'Optique

" D’AGLAE à New AGLAE : 

l’accélérateur de particules dédié au patrimoine en évolution permanente "

par Claire PACHECO *

Cheffe du groupe AGLAE+ (Accélérateur Grand Louvre d'Analyse Élémentaire) au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF).

© Christophe HARGOUES-C2RMF-AGLAE-CNRS Photothèque

Depuis plus de 30 ans, l’accélérateur AGLAE (Accélérateur Grand Louvre d'Analyse Elémentaire) est exclusivement dédié à l’étude d’objets du patrimoine conservés dans les collections des musées français et européens.

Est-ce un faux ? Quelle est la provenance du matériau ? Quelle est la recette utilisée par l’artiste/artisan ? De quel atelier provient l’objet ? Quel est le procédé de fabrication ? Quelle est l’évolution de la technique de fabrication en fonction des aires géo-chronologiques ? Etc. Telles sont quelques questions récurrentes auxquelles l’analyse par faisceau pratiquée à AGLAE permet d’apporter des éléments de réponse.

En 2017, dans le cadre du programme investissement d’avenir de l’agence nationale de la recherche, AGLAE est devenu l’EquipEx New AGLAE, totalement automatisé et permettant d’effectuer de l’imagerie chimique systématique.

Ce séminaire exposera les grandes étapes de cette transformation ainsi que des cas d’études et d’application de l’analyse par faisceau d’ions aux problématiques spécifiques aux objets de musées.

Il abordera également le nouveau défi relevé par l’équipe AGLAE : l’accessibilité, l’interopérabilité et le remploi des données produites par New AGLAE et qui, de par leur nature même, sont elles-mêmes patrimoine à transmettre aux futures générations.

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* Claire PACHECO est titulaire d'un doctorat en physique des archéomatériaux de l'université de Bordeaux. Depuis 2011, elle dirige AGLAE, l'accélérateur grand Louvre d'analyse élémentaire, unique grand instrument totalement dédié aux sciences du patrimoine. Elle a coordonné la mutation d'AGLAE en New AGLAE, Equipement d'Excellence des investissements d'Avenir de l'ANR co-financé par le ministère de la Culture, la ville de Paris et le CNRS. Elle se concentre actuellement sur la gestion et le traitement des données produites par l'accélérateur, en particulier sur la conception et le développement de nouveaux outils numériques spécifiques.