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LE SAVIEZ-VOUS ? En ce 17 mars 2024, rendons hommage à Irène Joliot-Curie, décédée il y a 68 ans

Information générale (accès libre)

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17/03/2024

Irène Joliot-Curie était une chimiste, physicienne et femme politique française qui s’est illustrée en recevant le prix Nobel de Chimie pour son engagement en faveur des droits des femmes.

Née le 12 septembre 1897 à Paris, Irène était la fille aînée de Pierre et Marie Curie.

Pendant la Première Guerre mondiale, elle accompagne sa mère Marie Curie sur le front pour pratiquer des radiographies des blessés afin d'aider les chirurgiens. A partir de 1918, elle devient l'assistante de sa mère à l'Institut du Radium de Paris.

Elle y fait la connaissance de Frédéric Joliot, lui aussi assistant, qu'elle épouse en 1926.

De leur union naîtront deux enfants, Hélène Langevin-Joliot née en 1927 et Pierre Joliot-Curie né en 1932.

Avec son mari, Irène découvrira la radioactivité artificielle en 1934, peu de temps avant le décès de Marie Curie.
Frédéric et Irène recevront le prix Nobel de chimie pour cette découverte l'année suivante en 1935.
La mise en évidence et l'étude de ce phénomène qui consiste à transformer un élément stable en élément radioactif, en conjonction avec les recherches sur l'action des neutrons sur les éléments lourds, sont un pas important vers la découverte de la fission nucléaire.

Socialiste convaincue, Irène avait aussi un sens profond du service public.

C’est ainsi qu’elle accepta, à la demande de Léon Blum, au moment du Front populaire en 1936, d’occuper le poste nouvellement créé de sous-secrétaire d’État à la recherche scientifique, fonction qu’elle céda par la suite à Jean Perrin, en partie pour des raisons de santé.

En 1937, elle devient maître de conférences, en remplacement de son mari nommé au Collège de France, puis professeur sans chaire à la Faculté des sciences de Paris.

En 1946, elle devient Directrice de l'Institut du radium et elle participe à la création du Commissariat à l’énergie atomique, où elle occupe la fonction de commissaire durant six ans. Elle obtient la chaire de physique générale et radioactivité précédemment occupée par sa mère.

Elle reçoit en 1950 le Prix international de la paix du Conseil mondial de la paix.

Irène Joliot-Curie meurt le 17 mars 1956 à Paris, d'une leucémie résultant d'une surexposition aux rayonnements radioactifs au cours de son travail.

Depuis 2001, le prix Irène Joliot-Curie récompense des femmes scientifiques aux parcours exemplaires.
Il est décerné par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avec le soutien de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies.


(Texte et photo Women First)

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