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Retrouvez les discours de la cérémonie de remise des diplômes à la Promotion 2023 !

Information générale (accès libre)

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19/12/2023

Retrouvez ici les discours prononcés le 15 décembre dernier par Rémi CARMINATI, Directeur Général de l'Institut d'Optique, Raphaël CLERC, Directeur Général Adjoint à l'Enseignement, et par François-Hugues GAUTHIER, Président de SupOptique Alumni, à l'occasion de la cérémonie de remise des diplômes devant les nouveaux diplômés et leurs familles !

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Discours de Rémi CARMINATI, Directeur Général de l'Institut d'Optique

Chers et chères élèves,

Vous êtes arrivés au terme de vos études d’ingénieurs : un grand bravo !

C’est un grand jour pour vous, et certainement aussi une transition. 

C’est un moment de bilan : vous arrivez au bout d’une formation exigeante, vous voilà titulaires d’un diplôme d’ingénieur prestigieux. Diplôme que vous avez peut-être complété d’un Master, et que vous compléterez éventuellement d’un Doctorat. Vous devez être fiers du chemin accompli jusque-là. 

C’est surtout je crois un moment d’avenir où, forts de ce diplôme, vous allez construire la suite.

Vous voilà donc ingénieurs. Qu’avez-vous appris ? 

Que les sciences de la lumière et leurs applications, regroupées aujourd’hui sous le nom de « photonique », sont non seulement passionnantes mais surtout d’une transversalité telle que le monde de demain ne pourra pas se penser sans la photonique, sans être « animé par la lumière » pour reprendre une devise qui nous est chère.

Vous avez aussi certainement appris que les problèmes du monde réel sont souvent mal posés, et à solutions multiples. En ce sens, ils diffèrent des problèmes bien posés et à solution unique dont vous étiez des champions et des championnes en classes prépas ou en premier cycle universitaire. Aujourd’hui, vous devez être capables d’aborder des problèmes complexes, bien sûr sous l’angle de votre spécialité (la photonique), tout en les percevant dans leur globalité, incluant non seulement une transversalité technique mais également leur dimension humaine, sociétale, environnementale et économique. Etre ingénieur SupOptique c’est tout cela, et notre ambition est de vous y avoir préparés au mieux.

Ce bagage acquis fait également de vous des citoyens et citoyennes, avec une responsabilité et même un devoir. Celui d’être engagé ; je compte sur vous pour être engagés. 

L’école dans laquelle vous avez étudié, et vécu comme étudiante ou étudiant, n’est pas imperméable aux grands enjeux sociétaux et environnementaux auxquels nos sociétés font face. L’école est elle-même le reflet du monde réel, impactée par le changement climatique, par les tensions internationales, par les nouvelles technologies incluant les réseaux sociaux, par le risque de discriminations, d’injustices et même de certaines formes de violence. 

Ces sujets sociétaux et environnementaux sont dans la société, ils sont aussi dans votre école. Au-delà de vos études à proprement parler, vous vous sentez concernés par tous ces sujets, et c’est bien naturel. Soyez bien certains, qu’à vos côtés, nous œuvrons en permanence pour que l’école soit meilleure, dans son projet de formation comme dans sa réponse à toutes ces questions sociétales et environnementales. Pour faire de vous des ingénieurs-citoyens, des ingénieurs-citoyennes capables, à leur tour, d’œuvrer à nos côtés pour construire l’avenir. C’est là l’enjeu essentiel.

Vous êtes une génération clé qui veut changer le monde. Gardez cette envie de changer le monde. Mobilisez vos savoirs, vos savoirs faire, vos savoirs être, pour relever tous les défis auxquels nos sociétés font face. Faites-le en cohérence avec vos convictions. Donnez du sens, faites-vous confiance, et surtout ne reculez pas. 

Les solutions ne viendront pas uniquement des ingénieurs, bien entendu, mais il est certain qu’elles n’émergeront pas sans les ingénieurs, sans des ingénieurs-citoyens et ingénieures citoyennes bien formés.  C’est-à-dire des ingénieurs qui préparerons le monde de demain sans jamais oublier trois fondamentaux : science, esprit critique, ouverture aux autres. 

Science : les solutions émergeront de prises de position ou de projets qui s’appuieront sur les faits et les études scientifiques. La science ne fera pas tout, mais sans la science comme fondation solide et comme guide dans les décisions, rien ne se fera qui soit pertinent et durable. 

Esprit critique : face au flux d’informations permanent, seul un esprit aiguisé permet de faire le tri et de prendre, rapidement, les bonnes décisions. Seul un esprit critique permet de participer utilement à des débats contradictoires, pour avancer tout en ayant la capacité de se remettre en question.

Ouverture aux autres : parce que l’Histoire a montré que la peur de l’autre, le repli sur soi, ne peuvent pas être des solutions viables à long terme. L’écoute de l’autre est essentielle pour gérer efficacement et remédier durablement aux crises que nos sociétés doivent affronter.

Que de défis ! Ces défis à surmonter sont aussi des opportunités formidables d’exprimer au mieux vos talents. L’ingénieur-citoyen sera au centre des transitions à venir. Faites-en sorte que l’ingénieur SupOptique soit un acteur majeur, utile, à impact positif. Nous sommes certains que vous êtes prêts pour cela.

Au-delà de ce à quoi elle vous engage, cette journée de diplomation est aussi une consécration, qui scelle votre entrée dans la « communauté photonique » française et internationale. C’est une grande chance et nous sommes ravis, enseignantes et enseignants, chercheuses et chercheurs, actrices et acteurs du monde industriel, de vous accueillir. 

Votre diplôme véhicule une image de marque, qui vous servira et vous portera, je l’espère, tout au long de votre carrière. 

Vous l’avez vu récemment, la photonique française est à l’honneur, par son excellence académique (on ne se lasse pas bien entendu de mentionner le prix Nobel 2022 attribué à Alain Aspect, mais il y a beaucoup d’autres indicateurs montrant que la recherche en photonique se porte bien), et par son aptitude à produire des innovations technologiques qui sont déjà dans notre quotidien ou qui façonneront l’avenir.

Soyez fiers d’intégrer cette dynamique. Soyez acteurs et actrices de la photonique, soyez ambassadeurs et ambassadrices. Et dans votre parcours, pensez à SupOptique et à l’Institut d’Optique. Sachez que vous pourrez toujours compter sur votre maison mère. 

Nous comptons aussi sur vous pour nous aider à être encore plus performants. Vous serez toujours les bienvenus à l’Institut d’Optique !

Je vous remercie pour votre attention, et du fond du cœur je vous adresse une nouvelle fois un très grand bravo ! 

Je vous remercie.


Discours de Raphaël CLERC, Directeur Général Adjoint à l'Enseignement

Avant de passer à l’étape tant attendue de la remise des diplômes, je vais donc à mon tour prendre la parole, et, une fois n’est pas coutume dans la bouche d’un directeur d’école d’ingénieurs, vous parler … de poésie.

Nous avons parlé de choses graves ce soir, pourtant jour de fête, pour féliciter une promotion qui aura déjà connu un si vibrant accueil il y a trois ans avec un week-end d’intégration annulé, et qui aura fait connaissance avec ses camarades et ses enseignants dans le si charmant et si chaleureux espace… virtuel… que l’on nomme e campus.

Certaines et certains d’entre vous se demandent donc peut-être, inquiets, comment trouver un peu d’espoir et de réconfort à la perspective de tourner la page et d’entrer enfin dans la vie active.

Pour celles-là et ceux-là, je suis allé chercher quelques réconforts dans la littérature, et j’ai trouvé dans les mots du grand Charles Beaudelaire un conseil d’une inestimable sagesse, que je partage avec émotion avec vous ce soir :

« Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve »

Allons donc ! J’en vois parmi vous qui seraient peut-être tentés de tirer trop vite des conclusions hâtives d’une citation sortie de son contexte : tachons, s’il vous plait, de ne pas réduire le grand poète à un simple auteur de quelques chansons à boire.

En effet, on peut lire dans la suite de ce petit poème en prose :

« Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise »

Je sais que bon nombre d’entre vous savent déjà à quoi s’en tenir avec le vin, discipline qui si l’on en croit les apprentis humoristes et la presse à sensation, constituerait le cœur de la formation dans les grandes écoles.

Pour ce qui concerne la poésie, et l’ivresse qu’elle procure, je ne saurai que trop vous recommander la lecture Les Paradis artificiels du même auteur, du Bateau ivre de Rimbaud ou d’Alcools de Guillaume Apollinaire.

Car comme vous l’aurez deviné, c’est plutôt de l’ivresse de la vertu dont j’ai envie de vous parler ce soir.

De l’ivresse, je retiendrai l’euphorie : ne dit-on pas « ivre de bonheur » ou « ivre de joie » ?

La vertu est comme chacun sait, plus difficile à définir. Mais retenez simplement ceci : s’il ne fait aucun doute d’après ses biographes, que Charles Baudelaire a connu l’ivresse de la poésie tout autant que celle du vin, je vois, personnellement, dans le travail acharné qu’il a dû fournir pour nous livrer une œuvre aussi parfaite que Les fleurs de mal, l’ivresse de la vertu.

Car oui, s’adonner avec passion à l’exercice de votre future profession d’ingénieur et ses plaisirs intellectuels pourra vous procurer une certaine forme d’euphorie, et ce… sans trop compromettre votre santé.

Tout s’éclaire : vous comprenez enfin l’acharnement avec lequel vos professeurs ont enseigné, et leur empressement à regagner leurs bureaux et leurs salles de manips après chaque cours : c’était bien l’ivresse de la vertu.

Je ne saurai donc trop vous recommander d’emprunter cette voie-là. Non seulement, elle rendra les longues journées de travail plus agréables, mais aussi et surtout, elle vous donnera la force d’affronter avec le sourire tous les autres défis qui vous attendent dans votre vie, et les combats que vous voudrez mener, pour votre bénéfice ou… pour celui des autres.

Alors, après vous avoir recommandé l’ivresse de la vertu, et dans l’attente du cocktail, je vais donc contribuer à vous enivrer de poésie en vous offrant en guise d’apéritif la lecture de ce petit poème.

ENIVREZ-VOUS

"Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !

Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge ; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. 

Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ;

pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, ou de vertu, à votre guise."

Le Spleen de Paris ou les petits poèmes en prose, 1869


Discours de François-Hugues GAUTHIER, Président de SUPOPTIQUE ALUMNI

Bonsoir à toutes et à tous,

Nous sommes donc réunis ce soir dans ce bel amphithéâtre Alain Aspect pour vous entourer et vous féliciter, vous, les nouvelles et nouveaux diplômés qui recevez ce diplôme d’ingénieur, consécration de vos études depuis le baccalauréat.  Vous pouvez être fier(e)s du chemin parcouru et je vous propose de vous applaudir pour cette belle réussite.

Enfant, j’avais un petit bateau à voile que je faisais voguer sur le bassin dans le jardin public à côté de chez ma grand-mère à Grenoble. Adolescent, j’ai fait du dériveur avec mes frères sur le lac de Laffrey, dans les Alpes à côté de chez mon grand-père et aussi du bateau un peu plus gros, un corsaire, en méditerranée, avec mon oncle et mes cousins. Ce n’est que lorsque j’étais étudiant à l’institut d’optique que j’ai vraiment découvert trois choses : des amitiés nouvelles, solides et durables, des bateaux à voile un peu plus grands, et enfin l’océan en Bretagne avec cette chose si surprenante, quand on la découvre pour la première fois en vrai, la marée.


A l’école donc, nous avons décidé de participer pour la première fois en 1975 à la course croisière de l’EDHEC. Une première étape consistait à partir de Saint Brieuc, en Bretagne nord, et naviguer jusqu’à Jersey. Une deuxième étape consistait à en revenir, cette fois-ci de nuit. Je suis de quart avec le skipper, de nuit donc, du côté du plateau des Minquiers pour ceux qui connaissent. Il y a peu de vent, nous sommes au largue et nous avançons lentement. Un bateau concurrent nous double. Il est, lui, sous spi. Sur la demande du skipper, je suis en train d’observer un phare sur la côte à l’aide d’une boussole graduée au degré pour déterminer notre position et surtout repérer si nous avançons toujours par rapport à la côte. Nous sommes à marée montante. A un moment, j’en suis sûr, nous n’avançons plus et peut-être même nous reculons par rapport à ce phare. Le skipper me demande alors d’aller mouiller l’ancre. Ce que je fais. Et quelques minutes plus tard, à l’arrêt, toutes voiles baissées, nous doublons le bateau concurrent toujours sous spi. Ils ne s’étaient pas encore aperçus que le courant était si puissant que la vitesse du bateau ne pouvait plus le compenser. Quand ils nous ont vu, nous avons distinctement entendu quelques jurons et beaucoup de remue-ménage.


Ce petit retour en arrière sur ma propre vie d’étudiant est l’occasion de vous glisser le message que vous allez, dans votre vie, vivre des évolutions voire des révolutions dont vous n’avez aucune idée aujourd’hui. Vous l’avez compris, lorsque j’étais étudiant, il n’y avait ni GPS, ni téléphone portable, ni cartes marines numérisées pour ne prendre que ces exemples mais combien d’autres exemples vos grands-parents, vos parents et moi pourrions donner.

Je vous invite donc ce soir à regarder devant vous : vous ne savez pas ce que sera demain, pas plus que nous ne le savions quand nous avions votre âge, mais vous devez être confiants, vous avez ce qu’il faut pour avancer. Que vous restiez dans le domaine de la photonique ou que vous alliez vers d’autres horizons, les années que vous avez passées à l’école constituent le socle de votre connaissance. Par un savant mélange de théorie et de pratique expérimentale, l’institut d’Optique Graduate School vous a donné plus qu’une formation, l'école vous a aidé à vous construire en imprimant en vous cette approche raisonnée des problèmes combinant analyse, synthèse et, surtout, validation expérimentale. Que la direction, le corps professoral et tout l'encadrement et le personnel soient remerciés pour entretenir l’excellence de ce bel établissement centenaire qu’est l’Institut d’Optique.

Chères et chers diplômés, enfants, adolescents, vous avez pratiqué des nombreuses activités sportives, culturelles voire cultuelles. Vous avez joué au foot, fait de la danse ou encore de l’athlétisme -  vous avez joué du piano, de la guitare ou encore fait du théâtre - vous êtes peut-être allés à l’église, à la synagogue ou encore à la mosquée… tout cela, vous l’avez fait grâce à des associations. Celles-ci étaient plus ou moins grandes, plus ou moins locales, avaient un rythme plus ou moins fréquent mais toutes avaient les mêmes deux caractéristiques fondamentales : une association ne vit pas pour elle-même mais uniquement pour que ses adhérents s’y rencontrent régulièrement pour partager leur passion et une association ne dépend que de bénévoles qui s’engagent à consacrer de leur temps pour les autres ! 

Dans votre vie d’étudiante et d’étudiant, vous avez été vous-mêmes des acteurs de la vie associative. Il y a beaucoup d’associations et de clubs dans l’école dans lesquelles vous vous êtes investis, creusant des thèmes et les sujets qui vous tenaient à cœur, vous rendant un service à vous-mêmes et à tous ceux qui ont pu profiter de votre engagement. 

SupOptique Alumni est la première de ces associations qui vous tendent les bras pour vous accueillir dans votre nouvelle vie. Nous avons besoin de vous pour réaliser cette ambition qu’est la nôtre d’être toujours plus présents pour vous servir.


Les Alumni sont présents et disponibles pour vous accompagner dans vos recherches de premier emploi, d’expatriation, d’évolution dans votre carrière. Près de 5.000 Alumni ont été diplômés depuis plus d’un siècle, et ils et elles ont eu des parcours très diverses. Quels que soient les défis qui se présenteront à vous, il y aura toujours des Alumni prêts à répondre sans condition à vos sollicitations pour vous aider. Il est quand même plus efficace de s’adresser à ceux qui sont encore vivants. Vous-mêmes, n’avez-vous pas été présentes et présents pour ceux qui vous ont succédé à l’Institut ? C’est le même esprit qui perdure.

Les Alumni sont présents physiquement à Palaiseau en la personne de Christine Chanteloup, notre permanente, que je remercie pour tout ce qu’elle donne à l’Association. Elle va également ponctuellement sur les sites de Saint-Étienne et de Bordeaux.

Les Alumni sont présents auprès des étudiantes et des étudiants. Depuis quelques années nos liens se sont renforcés avec, par exemple, la création du Comité InterSupOp, instance paritaire entre Alumni et étudiants, qui identifie chaque année des besoins en financement plus spécifiques d’associations étudiantes. SupOptique Alumni coorganise depuis trois ans le Gala de SupOptique avec l’association étudiante éponyme et la dernière édition 2023 sur la péniche Le Flow, à Paris, fut un réel succès.

Les Alumni sont présents, en lien avec l’Institut d’Optique, dans des actions de défense de ce diplôme que vous venez d’obtenir, en participant à des organismes plus larges dans les sphères universitaires, industrielles et politiques.

Les Alumni sont présents pour assurer le rayonnement de la photonique : nous coorganisons avec Photonics France, le syndicat professionnel de la Photonique, le congrès annuel les French Photonics Days : il s’agit d’un évènement unique regroupant sur un jour et demi l’ensemble des acteurs (industriels, laboratoires et universités) de la communauté de la photonique française. La 5e édition a eu lieu en octobre à Strasbourg. 

Nous sommes évidemment présents sur les réseaux sociaux : LinkedIn, YouTube et Facebook.

Enfin, un lieu indispensable est la plateforme internet supoptique-alumni.com où vous retrouverez notamment l’annuaire de l’ensemble des Alumni, leurs parcours, comment les contacter, et les nouvelles importantes des Alumni et du domaine de la photonique. 

Je compte sur vous, et chacun des Alumni compte aussi sur vous, pour y actualiser vos coordonnées (téléphone et mail) au fur et à mesure de vos évolutions. C’est déjà comme cela que l’on peut s’entre-aider ! 

Deux personnes parmi vous ont acceptés d'être les référents de votre promotion pour coordonner tout au long de votre vie les sujets propres à votre promotion d’aujourd’hui. Ce sont Corentin Nannini (23) et Marie-Hélène Carron (23).

Je les en remercie et nous pouvons les applaudir.

Le fonctionnement de notre association est très simple : des bénévoles, jeunes diplômés, actifs et retraités travaillent ensemble. Toutes les générations sont présentes, toutes ont vécu des expériences qu’elles sont prêtes à partager avec vous comme vous l’avez vu ce soir dans quelques portraits d’Alumni. Les Alumni ont besoin de vous, et je vous invite personnellement : il y a beaucoup de chantiers sur lesquels les bonnes idées, et votre énergie, permettront de faire grandir l’Association avec son temps et rendre les services nécessaires à toute cette communauté de personnes que la Lumière Anime comme le dit notre logo. 

Pour conclure, permettez-moi de faire une remarque et deux adresses. 

Je sais bien que nous vous transmettons un monde d’une grande complexité avec des défis majeurs dans les domaines environnementaux, sociétaux, éthiques sans parler des conflits armés de toute sorte qui prolifèrent. Ne croyez pas que j’ai éludé ce thème, mais que dire, si ce n’est qu’il appartient à chacune et à chacun de ne pas être indifférent et d’œuvrer au mieux à la mesure de ses moyens et de ses engagements. 

Chers parents : vous avez accompagnés vos enfants jusqu’à ce jour. Vous pouvez êtes fiers du parcours qu’ils ont suivi et de cet aboutissement car c’est aussi grâce à vous. Peut-être, êtes-vous un certain nombre à ne pas avoir tout compris sur l’optique, la photonique, le quantique… mais vous avez confiance que vos enfants sauront faire quelque chose de tout cela.  L’École leur a donné des compétences et vous leur avez donné, vous, avec tout votre amour, tout ce que vous estimiez nécessaire pour qu’ils puissent vivre leur propre vie. En cette période de Noël, puis-je me permettre de vous suggérer un petit cadeau utile : pourquoi ne pas offrir à votre enfant une première cotisation à l’association de SupOptique Alumni pour 2024…

Chères « toutes jeunes anciennes » et chers « tous jeunes anciens » de l’Institut d’Optique Graduate School : vous l’aurez compris, ce que nous attendons de vous, nous, ceux qui vous ont précédés, c’est que vous soyez des acteurs de votre vie et pas des spectateurs du monde. Cultivez votre curiosité, votre ingéniosité et votre créativité, soyez tolérants et persévérants, soyez ouverts et attentifs à ce que font les autres, cherchez votre voie professionnelle dans ce qui pourra vous apporter de l’enthousiasme et du plaisir, ne soyez pas le bateau qui croit avancer et qui recule, soyez ouverts aux opportunités. Ne laissez pas les autres faire les choix à votre place, mais appuyez-vous sans retenue sur l’expérience des autres avant de faire, vos propres choix d’aujourd’hui et de demain ! 

La route peut être belle, n’ayez pas peur de la prendre, vous n’êtes pas seuls.

Je vous remercie.



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